Un week-end avec des gros bras !

On peut dire que ça se passe de commentaires ...

A l'attaque de l'atelier

Nous avons fait la connaissance d'Aurélien qui est très intéressé pour récupérer la charpente de la grange. Avec son aide on a décidé de démonter le toit cela nous fera déjà quelques belles économies sur le devis du charpentier.

Du coup, pour pouvoir démarrer en sécurité, il faut s'attaquer à l'atelier, tout nettoyer pour éviter les gros bobos en cas de chute. ça tombe bien on a recruté une équipe de gros bras qui en veulent !

Dans la démolition, on découvre un peu plus les talents de l'ancien propriétaire connu sous son p'tit nom "Rocher". Il devait y tenir à cet atelier quand on y découvre, plantés dans l'ossature, des clous de 15 cm qu'il a usinés voire faits lui-même.

Toute une histoire ce bonhomme, les gars du coin ont chacun leurs souvenirs à raconter sur lui, sur son atelier ou son savoir-faire de charron. ça donne envie d'en savoir plus et le Papy S. qui ne cesse de roder autour du chantier serait sans doute ravi de nous donner plus de détails. A suivre...

Premières pierres...

Nous avons déménagé pour trouver une location à 500 m de la grange, c'est bien pratique.
Après des mois de cogitations, nous voici devant le chantier presque incapables de savoir par où commencer.

Premières pierres... à tomber : le bois pour alimenter notre poêle, le foin et sortir les quelques petites reliques oubliées. Dans notre situation, loin de notre famille, la diplomatie, l'échange de services et les copains seront la clé de notre projet.


Premières pierres...tombées!
- Couper le bois /
Il faut commencer par s'équiper : la tronçonneuse est vite mise à rude épreuve pour commencer à déblayer le sol de la grange. Une chaîne déjà endommagée, un maillon éclaté sur un clou "fait maison" par le charron ;

- Évacuer le foin /
Même s'il n'est pas de bonne qualité, il convient parfaitement aux chevaux et à son propriétaire qui récupère un mois de casse-croute. 35 bottes ficelées certes, mais il en reste encore partout, du très mauvais avec de la poussière et de la terre.










Merci à Jean de nous avoir prêté son champ, nous y avons fait des dizaines d'allers-retours pour tout bruler. Un clin d'œil affectif à tous ceux qui ont bouffé de la poussière ces derniers jours. La grange est aujourd'hui toute propre ;

- Repérer les reliques à garder /
le réseau électrique vaut le coup d'œil, de même que les magazines pornos retrouvés au milieu des m3 de foin. Une partie de la grange était un atelier bois, quelques belles pièces ont fait le bonheur des artisans du coin.

Signature définitive

Après les dernières frasques du notaire de notre vendeur, quelques sueurs froides... nous avons signé l'acte définitif le mercredi 29 avril 2009.

En résumé de notre histoire, avoir son propre notaire, ça ne coûte pas plus cher et cela peut éviter de nombreux désagréments. Pour ceux qui sont dans la région, je vous déconseille clairement l'office notarial de Goncelin.

Bref, en regardant le calendrier nous aurons mis 1 an et un mois pour devenir propriétaire d'une grange à foin !