Un escalier provisoire et durable

Sébas en a marre de monter à l'échelle alors les chutes de bois laissées par le charpentier ont trouvé leur utilité !

Le scotch pour le label BBC

Nous venons d'avoir le résultat de l'étude thermique qui confirme que le projet remplit les exigences du label BBC (dépenses énergétiques max de 70 kWh/m2 à notre altitude). C'est une première étape puisque c'est maintenant à Promotelec de rentrer en scène pour juger les éléments techniques que nous leur avons fournis.
C'est aussi sans doute le début du casse-tête mais nous préférons prendre les choses dans l'ordre c'est à dire commencer à rendre étanche la caisse en prévision du test à l'étanchéité que nous devrons passer avec succès pour finaliser l'obtention du précieux sésame.

Sébas s'est donc lancé dans le découpage de scotch pour couvrir avec concentration et application toutes les intersections des plaques d'OSB et les trous faits pour l'insufflation de la ouate. Premiers éléments de déco, et nous suivons la mode, de la géométrie de partout avec ces jolis traits bleus !

Pose du bac acier

Il reste encore quelques détails mais voilà une bonne partie du toit qui se finit.







Comme convenu dans le projet de départ, plusieurs zones transparentes serviront de puits de lumière pour le garage mais aussi pour la chambre de l'étage située au nord, la salle de bain et les WC.



Nous avons un peu découpé aujourd'hui le pare-vapeur (film noir sous toit) sur les parties transparentes et avons constaté avec plaisir tout l'intérêt de cette bonne idée. Quand tout sera dégagé le garage pourra faire office d'un beau jardin d'hiver comme Sébas se l'imagine.

Pour la petite histoire, le bac acier n'est pas celui qui était prévu par l'architecte (bac ondulé) mais après échanges avec le charpentier, la qualité du bac acier montagne, certes plus commun, est plus résistant et donc mieux adapté pour notre situation géographique (920 m d'altitude). Le résultat est aussi plutôt satisfaisant sur le plan esthétique, enfin on vous laisse juger sur les photos.

Plancher OSB pièce à vivre

Petit saut en arrière mais il fallait quand même qu'on vous montre notre salle de bal !










Dans les suites, il faut ici fermer tous les trous, rendre étanche toute la caisse c'est à dire poser des mètres et des mètres de scotch sur toutes les intersections des planches OSB et les contours des menuiseries. Pour cela, on doit attendre courant avril date approximative de la livraison des fenêtres.
Sur le plancher brut OSB se rajoutera le fermacell puis le parquet de finition dont nous ne savons pas encore la nature.

Finitions du toit avec les gouttières

Comme promis avec le retour du beau temps, les nouvelles photos.

Finitions du toit

Comme convenu au départ avec la commune, la rénovation de la grange doit prendre en compte le dégagement de la route pour plus de visibilité. Bon, on sait bien qui était là la première mais on va pas tout de suite rentrer en conflit. En plus nos chers voisins sont très attentifs à ce détail...

L'architecte a donc proposé de couper en biais le toit côté garage. Nous respectons donc le contrat mais avec quelques ajustements car les deux côtés de la grange ne sont pas concernés de la même manière ce qui amène l'asymétrie des deux pans du toit.

Les charpentiers terminent petit à petit les contours du toit avec les planches de rive et la fenêtre côté Est. Les zingueurs ont mis les pieds sur le chantier, les gouttières sont aujourd'hui posées, les photos viendront prochainement avec le retour du soleil.

Petite leçon d'insufflation de ouate

D'abord, il faut une équipe de choc, du bon matériel et ne pas craindre la poussière !

Insuffler 3 tonnes de ouate en un We c'est quand même relever un certain challenge.
La préparation des trous dans l'ossature avec la scie cloche (105 mm) nécessite aussi un outil performant, heureusement qu'une autre grange se rénove à côté et que les ouvriers ont du super matos, merci Yoann !

Pour ce qui est de la mise en œuvre mieux vaut bien réfléchir les postes de travail de chacun, Guy a passé pas loin de 24h sur le We debout pour alimenter la machine. De son côté Sébas a navigué de trou en trou, une télécommande autour du cou pour remplir chaque caisson.
Le travail n'est a priori pas si physique, l'application très simple mais l'attention est permanente pour être sûr que que l'isolation est parfaite. Nous avons même préféré faire une repasse en fin de We pour être complètement satisfaits.

Au final, les calculs de départ très approximatifs se constatent en fin de chantier, il nous reste 80 ballots de ouate non utilisés. Inutile de vous dire que nous avons refait des calculs précis pour bien dormir les nuits suivantes, tout semble conforme à nos derniers résultats, j'espère que Point P voudra bien reprendre la marchandise, sinon on verra avec le réseau des Castors Rhône Alpes* dont nous sommes adhérents (association d'auto-constructeurs).

La machine n'étant pas facile à déplacer (sodémap - Echirolles) nous avons donc fait notre premier repas dans la grange. Le double vitrage plastique a été largement suffisant, le soleil étant bien présent tout le We nous avons déjà pu apprécier son apport et la luminosité de la maison, il semble que l'architecte ne se soit pas trop planté... je crois même qu'on pourra faire l'apéro en plein hiver sur la terrasse !

Arrivée de la ouate

Tout est prêt pour insuffler la ouate y'a plus qu'à lui trouver une petite place dans le garage.
Nous travaillons toujours avec Point P qui nous dépose donc nos 243 ballots de ouate commandés soit plus de 3 tonnes d'isolant. L'insufflation se fera le We suivant