La fin des planchers

Voilà le dernier plancher tombé et avec lui peut-être la fin de la déconstruction.

Les jours s'enchainent et les palettes de ciment prennent mal. Les copains deviennent des pros de la bétonnière et le béton prend place avec assurance.
Les gestes sont plus précis, les cadences défient les records à chaque nouveau coffrage et le voisin asthmatique du dimanche nous aime toujours autant à en croire ses derniers adjectifs affectifs.










Pour autant, le boulot fait son chemin, Sébas vient de consolider la bosse formée dans la cave d'un mur digne des architectes de Berlin (photo gauche) et encore de bons coups de mains nous ont permis de terminer l'arase du mur de la bergerie (voir les 2 photos avant-après).
Il reste encore les deux murs du chai, les jointures et la première grosse étape béton sera terminée. On va pouvoir sortir des photos un peu répétitives pour qui n'est pas un fin gourmet de béton.

La brouette à chenilles

Tous les murs sont à la bonne hauteur, le plancher du chai est tombé et le mur de la cave au niveau de la route est descendu pour accueillir la future dalle du garage.













Avec l'aide d'un engin qui déchire, la brouette à chenilles, Frank et Sébas ont nettoyé les espaces des cailloux encombrants. Sébas a décidé de faire le fond de la cave au maximum avec de belles pierres plates et de garder le reste en terre battue, il parait que c'est le must pour le vin... et pour le confit de canard ?
Pour un We du 15 août notre cher voisin qui n'aimait déjà pas nos petits feux de paille, semble ne pas non plus aimer notre brouette le dimanche matin. A mon avis il aurait bien voulu en faire un tour !

Décollage réussi

La cadence de béton a touché les 10 sacs de ciment en une après midi.
Aujourd'hui premier linteau au dessus de la porte de la cave. Après 10 jours de présence du frangin le tour des murs de la grange a changé d'allure. Le calendrier du chantier béton est de nouveau atteignable, va pas falloir chômer pour autant, d'autres petits bras musclés arrivent dès vendredi.
Merci Régis !

En route pour le coffrage

Après une nuit bien pluvieuse et des murs découverts, les ouvriers repartent de bon cœur pour démarrer le coffrage des murs.



Le béton a démarré plus tôt que prévu alors les sacs de ciment et la ferraille empruntés à Anthony permettent de mettre en route la bétonnière.



Les murs font parfois plus de 70 cms d'épaisseur alors il vaut mieux combler avec des pierres les bords du coffrage pour ne pas passer tout le béton en quelques mètres. Avant tout, il faut encore enlever quelques belles"Bertha" (grosses pierres en langage local), nettoyer de la boue toutes les autres en surface et mouiller abondamment pour que le béton prenne bien. Une fois toutes ces étapes réalisées, la cadence est lancée : l'équipe met la barre haute avec une moyenne de 9 sacs de ciment par après midi soit 36 brouettes et quelques centaines de sceaux à porter.

Régis fait le béton, Sébas coule.

La commande de matériel lourd est arrivée lundi matin. La plateforme de la grange est idéale pour stocker tout ça et pour travailler le béton.

Mise à niveau des murs

Le chômage technique peut parfois avoir des bons côtés en plus quand il s'ajoute au soutien de quelques bras motivés, le chantier fil à vive allure.
Sébas et Régis ont fait le propre autour de la grange pour préparer les prochaines étapes de béton.

Les niveaux sont maintenant pris, grâce au laser de Noël, et les murs intérieurs ont été rabaissés pour accueillir en octobre l'ossature en bois. Finalement l'enduit en terre facilite énormément ce travail, ça va vite, il faut juste ne pas trop s'emballer pour ne pas avoir à remonter !














Nous venons d'avoir l'eau sur le terrain et l'électricité arrivera dans une dizaine de jours. Pour ne pas retarder les élans, un p'tit troc avec le voisin va nous permettre d'avoir l'électricité dès que nécessaire.
Avec les conseils de Noël P, Jean P, Antony (notre voisin qui restaure aussi une grange) nous préparons les commandes pour faire chauffer la bétonnière.